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postheadericon Etude sur la sous-fréquentation des CSCOM dans la région de Koulikoro (Mali)

L’interview a concerné les chefs de poste, le reste du personnel, les responsables des ASACO et les populations de la zone d’étude. L’observation a porté sur les locaux, leur équipement, leur propreté et la présence de latrines. Le focus a ciblé un groupe de leaders parmi les hommes et un autre parmi les femmes.

Il ressort de cette enquête que les femmes de Banamba fréquentaient plus les CSCOM, consultaient plus en cas de maladie des enfants et étaient plus fréquentes à faire des consultations prénatales que celles de Dioila. Il en était de même pour le suivi des enfants qui était plus assuré à Banamba (54, 3%) qu’à Dioila (7,3%).

 

Mais à l’analyse des déterminants des causes de la sous fréquentation des centres il apparaît qu’il existe beaucoup de facteurs communs aux deux cercles :

 

• Le problème de l’accessibilité géographique beaucoup plus marqué à Banamba qu’à Dioila ;

• L’influence de la saison sur le taux de fréquentation des centres ;

• Le recours à l’automédication et aux guérisseurs ;

• L’analphabétisme des mères avec plus de 85% qui sont illettrées ;

• L’insuffisance d’information sur les services offerts par les CSCOM ;

• L’absence de carte d’adhésion traduisant un rôle peu mobilisateur des ASACO ;

• Les facteurs socio culturels tels que le rôle décisif des maris dans la prise de décision.

Au terme de cette étude, quelques recommandations portant entre autres sur l’information et la sensibilisation de la population, l’importance de la CPN, du PEV, des accouchements aux CSCOM et de la CPON ont été formulées.

Mis à jour (Mercredi, 06 Avril 2011 09:18)